Catherine Gueguen, pédiatre spécialisée dans le soutien à la parentalité, apporte son éclairage sur la nature du lien entre intellect, émotion et le développement du cerveau.
Elle explique qu'une éducation empathique, bienveillante, soutenante permet à l’enfant de s’épanouir dans sa vie affective, relationnelle et dans sa vie intellectuelle, car "l'empathie modifie le cerveau des enfants".
Dans une interview à retrouver sur le site de Sciences Humaines, elle évoque également la nécessité de former les enseignants à l’empathie, car même si l’enseignant a lui-même reçu une éducation bienveillante et qu’il se conduit de manière naturellement empathique avec ses élèves, il ne saura pas forcément comment réagir à telle ou telle situation.
Il est donc nécessaire de développer leurs compétences socioémotionnelles, c’est-à-dire la capacité à identifier les émotions qui les traversent, savoir les exprimer et les réguler, mais aussi de comprendre l’autre, l’écouter, coopérer, réagir aux situations conflictuelles.
Elle précise également que de nombreuses études réalisées depuis une quinzaine d’années dans les pays européens, les pays nordiques, au Canada ou encore au Japon, se sont penchées sur l’impact spectaculaire de ce développement des compétences socioémotionnelles. Celles-ci permettent aux enseignants de les protéger du surmenage, de les rendre plus compétents, plus épanouis.
L’enseignant qui aura développé ses propres compétences socioémotionnelles va pouvoir les transmettre à ses élèves. Dès la maternelle, les retombées sont positives. Les enfants s’épanouissent davantage, sont plus enclins à coopérer, à s’entraider. Ces compétences, liées à la réussite scolaire, favorisent également les préapprentissages de la lecture et de l’écriture.
Elle indique également qu'en 2012, un professeur en psychologie de l’université du Texas a confirmé dans le cadre d’une recherche que les interventions destinées aux enseignants pour leur permettre de réfléchir à leurs sentiments et à leurs comportements vis-à-vis des élèves augmentent leur capacité de répondre de façon sensible aux enfants et ainsi à diminuer les conflits au sein de la classe.
Pour Catherine Guéguen, un enseignant empathique est une personne qui va aider l’enfant à exprimer ce qu’il ressent en lui proposant tout un panel d’émotions : "Est-ce que tu es triste ? Est-ce que tu es en colère ? Est-ce que tu te sens impuissant ?" Puis, il va s’efforcer de soulager les tensions de l’enfant et lui apporter du bien-être, ce qu’on appelle la sollicitude empathique, c'est-à-dire la capacité à prendre soin d’autrui. Cela peut être lui parler doucement, poser une main sur son épaule... C’est à chacun de décider jusqu’où il souhaite aller dans le contact avec l’enfant. Le contact physique chaleureux est précieux à l’épanouissement de tous.
Sources :
Elle explique qu'une éducation empathique, bienveillante, soutenante permet à l’enfant de s’épanouir dans sa vie affective, relationnelle et dans sa vie intellectuelle, car "l'empathie modifie le cerveau des enfants".
Dans une interview à retrouver sur le site de Sciences Humaines, elle évoque également la nécessité de former les enseignants à l’empathie, car même si l’enseignant a lui-même reçu une éducation bienveillante et qu’il se conduit de manière naturellement empathique avec ses élèves, il ne saura pas forcément comment réagir à telle ou telle situation.
Il est donc nécessaire de développer leurs compétences socioémotionnelles, c’est-à-dire la capacité à identifier les émotions qui les traversent, savoir les exprimer et les réguler, mais aussi de comprendre l’autre, l’écouter, coopérer, réagir aux situations conflictuelles.
Elle précise également que de nombreuses études réalisées depuis une quinzaine d’années dans les pays européens, les pays nordiques, au Canada ou encore au Japon, se sont penchées sur l’impact spectaculaire de ce développement des compétences socioémotionnelles. Celles-ci permettent aux enseignants de les protéger du surmenage, de les rendre plus compétents, plus épanouis.
L’enseignant qui aura développé ses propres compétences socioémotionnelles va pouvoir les transmettre à ses élèves. Dès la maternelle, les retombées sont positives. Les enfants s’épanouissent davantage, sont plus enclins à coopérer, à s’entraider. Ces compétences, liées à la réussite scolaire, favorisent également les préapprentissages de la lecture et de l’écriture.
Elle indique également qu'en 2012, un professeur en psychologie de l’université du Texas a confirmé dans le cadre d’une recherche que les interventions destinées aux enseignants pour leur permettre de réfléchir à leurs sentiments et à leurs comportements vis-à-vis des élèves augmentent leur capacité de répondre de façon sensible aux enfants et ainsi à diminuer les conflits au sein de la classe.
Pour Catherine Guéguen, un enseignant empathique est une personne qui va aider l’enfant à exprimer ce qu’il ressent en lui proposant tout un panel d’émotions : "Est-ce que tu es triste ? Est-ce que tu es en colère ? Est-ce que tu te sens impuissant ?" Puis, il va s’efforcer de soulager les tensions de l’enfant et lui apporter du bien-être, ce qu’on appelle la sollicitude empathique, c'est-à-dire la capacité à prendre soin d’autrui. Cela peut être lui parler doucement, poser une main sur son épaule... C’est à chacun de décider jusqu’où il souhaite aller dans le contact avec l’enfant. Le contact physique chaleureux est précieux à l’épanouissement de tous.
Sources :
Commentaires
Enregistrer un commentaire